Detroit Pistons

Les Pistons ont été repris par master yoda the real one, qui aura la lourde tâche de redonner de l'espoir à une franchise qui en manque singulièrement.

Auteurs de 27 victoires seulement, les Pistons ont manqué les playoffs, et il sera difficile de reconstruire l'équipe, qui possède une masse salariale très élevée.

Les individualités sont pourtant très bonnes, mais il manque quelque chose à cette équipe pour décoller.

Peut-être la draft résoudra-t-elle les problèmes de Pistons, en donnant du liant à l'effectif?

L'équipe est emmenée par Darko Milicic et Ray Allen, deux joueurs très efficaces, mais à qui il manque du renfort. Peut-être le renouveau de l'équipe passe-t-il par le départ de l'emblématique Ray, exceptionnel tout au long de sa carrière à Detroit, et qui l'est encore aujourd'hui.


Darko est le leader des Pistons

Les anciens sont toujours vaillants (Ben et Rasheed Wallace, Ray Allen et Chauncey Billups), mais seraient peut-être plus utiles à une grosse cylindrée, étant donné que Detroit ne participe pas aux playoffs.


Les deux Wallace, Allen, Billups: la vieille garde est toujours là et efficace

Cependant le staff pourrait choisir de les garder pour les laisser terminer leur carrière dans leur franchise de coeur, eux qui seront bientôt en fin de contrat et ont encore de belles performances.

L'objectif sera déjà de trouver la perle rare lors de la draft, pour pouvoir accrocher les playoffs comme lors des cinq saisons précédentes, et préparer l'avenir en sachant l'équipe compétitive.

Premières manoeuvres

Les Pistons ont procédé à leur premier échange depuis la prise de fonction du nouveau GM.

Detroit laisse partir Ben Wallace, joueur emblématique de la franchise, qui part là en laissant d'excellents souvenirs. Big Ben terminera très certainement sa carrière à Golden State, y prenant encore ses rebonds et y distribuant ses cakes. Il sera accompagné de Myles Kennedy et Marques Green. Pour ces joueurs, le staff a fait confiance au précédent GM, qui ne les trouvait pas assez performants. Même si la nouvelle direction aurait aimé tester davantage Green, qui semblait présenter un profil intéressant, elle n'en aura pas l'occasion avec ce trade.


Ben Wallace et ses biscotos quittent le Michigan

En contrepartie, les Pistons récupèrent Dajuan Wagner, excellent slasher, qui sera chargé de prendre les clés du jeu extérieur en cas de départ de Ray Allen. Encore exceptionnel, ayant un contrat qui s'arrêtera d'ici peu, il pourrait être tenté par un nouveau challenge, auquel cas les Pistons auraient la solution. Wagner, actuellement excellent en playoffs, montre que son nouvel employeur a eu raison de miser sur lui.


L'ancienne star des Memphis Tigers, Dajuan Wagner, débarque à Détroit

L'autre arrivée est celle de Monta Ellis. Peu apprécié des dirigeants des Warriors, il a, avec ses 18 ans et son potentiel, le profil idéal du backup de Chauncey Billups, qui va grandir sous l'aile du maître. Cela témoigne d'un passage de témoin entre la glorieuse vieille garde (B.Wallace-R.Wallace-Allen-Billups) et la nouvelle (Milicic-Wagner-Schayes-Jamison).


Monta Ellis quitte le maillot des Warriors pour celui des Pistons

Le troisième point du trade est le premier tour de draft récupéré, qui devrait permettre à Detroit de mettre encore plus avant sa démarche de reconstruction. Dans une cuvée plutôt talentueuse, la franchise du Michigan espère dénicher de bonnes affaires, pour mettre en place sa nouvelle dynamique.

Bonne méthode? L'avenir le dira...

L'effectif se met en place

Le staff a changé ses plans, fondés principalement sur notre choix de draft haut placé. Le GM a décidé de le céder aux Los Angeles Clippers, afin de pouvoir enregister la signature de Chris Garnett. Très bon joueur, Garnett (17,1 pts, 8,9 rbds), issu du même lycée que son homonyme Kevin Garnett, est le pivot qui n'était pas vraiment disponible à la draft, pour faire la paire avec Darko Milicic.


Le nouveau big man des Pistons, Chris Garnett

Si les Pistons ont dû céder Araujo, peu apprécié, ainsi que ce précieux premier tour (avec lequel les Clippers ont sélectionné le sniper Adam Morrison), ils récupèrent le premier tour des Clips de l'an prochain, ainsi que Dan Dickau, auteur de belles performances l'an dernier, avec un petit contrat et qui pourra bien servir, au cas où Monta Ellis décevrait.

Grâce au trade de Ben Wallace pour Dajuan Wagner, les Pistons avaient tout de même récupéré un 1st, et c'est Brian Butch qui a été choisi. Même si Hilton Armstrong avait un profil similaire, il a été considéré comme le meilleur pivot disponible. Il faudra bien cette doublette Garnett-Butch pour faire oublier Big Ben.


La star de l'université de Wisconsin, Brian Butch, rejoint le Michigan

Maintenant, les interrogations se portent surtout sur l'aile, où l'un des jeunes Jamison ou Schayes doit prendre du galon, et sur le poste de meneur, où Chauncey Billups, vieillissant, va bien finir par ne plus être capable d'assurer tous les soirs, comme il le fait aujourd'hui.

La FA sera peu animée, puisque Detroit est au dessus du hard cap. Le staff verra ensuite si des joueurs encore intéressants sont disponibles, pour compléter le roster.

Training camps

Voici les résultats des training camps des joueurs de Detroit, qui marquent le début de la nouvelle saison.

Chris Garnett C 27 6'11'' 275 A- C- D B B- B
Brian Butch C 22 7'0'' 225 B- C- D+ B- C+ A
Darko Milicic PF 24 7'0'' 245 A- C C- A- B C
Rasheed Wallace PF 35 6'11'' 230 C+ B C B- C C
Clayton Jamison SF 24 6'8'' 210 B- B C B+ C A
Rob Schayes SF 24 6'10'' 219 B B C B- C- B
Ray Allen SG 34 6'5'' 205 B- A B B- C- C
Dajuan Wagner SG 26 6'3'' 200 C+ A- C A- D+ C
Chauncey Billups PG 33 6'3'' 202 C+ A- B+ B+ C- D
Monta Ellis PG 19 6'3'' 175 C- A- A- (anciennement B-) B- D+ B
Dan Dickau PG 31 6'0'' 170 C B+ B B- C- C
Jerod Caffey PG 22 6'2'' 173 C- C+ C+ B C- C

Le staff est un peu déçu par ses pivots, Chris Garnett régressant au rebond et surtout Brian Butch, qu'on espérait voir beaucoup progresser, en inside.

Notre franchise player Darko n'a absolument pas bougé, mais la bonne nouvelle vient de nos deux jeunes ailiers. Jamison tout comme Schayes ont fait de gros progrès. Jamison a amélioré ses capacités en outside et en défense, tandis que Rob l'a fait pour tout son arsenal d'attaque.

Les trois anciens (Allen, Billups, Wallace) ont plutôt bien limité la casse, travaillant dur cet été pour tenir encore leur rang.

Du côté des meneurs, la grosse satisfaction vient de Monta Ellis, l'ancien Warrior, qui a beaucoup bossé. Résultat: celui qui était jusqu'alors un point guard un peu fou fou se transforme en vrai playmaker, bien chaperonné qu'il est par Chauncey Billups, maître en la matière.


Ellis est récompensé de ses efforts de l'été

Maintenant, reste à voir ce que donneront les Pistons en quête de rachat, en attendant les deux choix de draft à venir, qui sonneront certainement la nouvelle ère de l'équipe du Michigan. Saison de transition en vue...

Débuts plus que difficiles

On s'y attendait un peu dans le Michigan, mais les Pistons n'ont pas brillé dans ce début de saison, et c'est un euphémisme.

2 victoires et 14 défaites, c'est le bilan peu fameux de la franchise.

Aucun joueur n'a brillé, même pas Darko Milicic, incapable, comme tout le reste de l'effectif, d'atteindre les 20 points de moyenne.

Chez les deux ailiers à qui le staff avait donné sa confiance, ni Clayton Jamison ni Rob Schayes ne s'illustre pour l'instant.


Rob Schayes, comme son compère Jamison, a du mal à s'affirmer

Plus inquiétant, la doublette Wagner-Allen, censée apporter le coup de booster, est plus qu'en dedans. Ray Allen et encore plus Dajuan Wagner sont en roue libre depuis le début, chacun semblant avoir du mal à accepter la présence de l'autre.

Cette saison paraît d'ores et déjà à oublier, il faudra s'en servir pour préparer l'avenir. Reste à voir sur qui l'encadrement pourra compter pour reconstruire.

Préparer l'avenir

Ces dernières semaines ont été marquées par le départ d'un historique, Chauncey Billups. A l'instar de Big Ben Wallace, parti à Golden State, Chauncey marque la fin de l'époque glorieuse avec Rasheed Wallace, et Ray Allen.


Billups, ici ovationné par le public d'Auburn Hills, laissera de grands souvenirs dans le Michigan

Le staff de Detroit, qui comptait faire terminer la carrière de Billups dans le Michigan, a préféré le laisser partir pour préparer l'avenir. Arrive Raef LaFrentz, mais surtout un premier tour de draft supplémentaire.

Bien entendu, la reconstruction de l'effectif des Pistons se fera par le biais de la draft, avec les choix des Pistons et des Clippers, qui devraient être hauts placés, ainsi que celui du Magic, pour peut-être récupérer un bon joueur de complément.

En ce qui concerne la saison en cours, on a vu une petite embellie. DaJuan Wagner a montré qu'il valait mieux que ce qu'il avait montré jusqu'alors, même s'il manque encore de régularité.


Wagner amène son punch et se relance

Mais la grosse plus value est due à Dan Dickau, arrivé en catimini dans le cadre du transfert de Chris Garnett, mais le meneur blanc, titularisé, fait mieux que de la figuration (15,5pts, 7pds). Il est le métronome des Pistons, qui réussissent finalement une vague plus correcte que les précédentes (3 victoires et 3 défaites).


Dickau assure, et se montre bien au dessus des attentes

Les dirigeants pourraient le resigner pour encadrer la nouvelle génération, et Monta Ellis, notamment, qui commence à se montrer de plus en plus.

Si Detroit ne redeviendra pas une place forte de NBA Legend dans le court terme, il semble que l'avenir ne se présente pas si mal. L'été à venir sera très important, pour savoir qui seront les éléments qui seront capables de relancer une franchise qui souhaite renouer avec son glorieux passé.

Des leçons intéressantes

Alors que les Pistons avaient décidé d'effectuer plusieurs tests dans l'optique de la prochaine saison, ils ont été plutôt satisfaits, puisqu'après 3 défaites initiales, ils ont enchaîné sur 4 victoires consécutives, plutôt encourageante.

Plutôt que de faire exprès de perdre des rencontre pour décrocher le premier choix de draft, ils ont essayé de mettre en oeuvre les moyens de réussir le prochain exercice.

Ray Allen et Dajuan Wagner ont été associés, laissant sur le carreau les jeunes Schayes et Jamison. Le duo a cartonné (25,4 pts pour "Jesus", 17,9 pour Wagner, au profil plus défensif, et qui décidément relance sa saison). Ces deux-là ne se marchent pas du tout sur les pieds et au contraire, se complètent. En effet, Allen est léger pour un ailier, et Wagner compense par sa puissance hors du commun pour un arrière.


Wagner et Allen font parler la poudre

L'autre test était celui de Monta Ellis, titularisé, et qui a été recruté pour être le successeur de Chauncey Billups. Il a montré de belles choses: 15,4 pts et 9,4 passes, même s'il a perdu beaucoup de ballons (3,7 par match, même s'il y a eu des progrès au cours de la vague). Surtout, il a su se montrer un bon directeur de jeu, et il ne peut que continuer à mûrir, pour essayer de s'approcher du maître...

Reste maintenant à aborder tranquillement ces deux dernières vagues, préparer la suite avec un peu plus de certitudes pour l'année à venir.

Réponse aux critiques

La dernière édition du NBA Legend Tribune n'a pas été tendre pour les Pistons :

NBA Legend Tribune a écrit:

Détroit : des leçons coûteuses dans la défaite

Bien que Détroit possède la plus grosse masse salariale du pays, les Pistons sont derniers de la ligue, avec un record désastreux de 17 victoires et 40 défaites.

Détroit est premier de la ligue... en terme de dépenses avec $82 755 240. Aucune autre équipe ne distribue autant de dollars à ses joueurs. Et pourtant, il ne suffit pas d'être généreux avec les billets verts puisque les Pistons sont les cancres de l'année avec le plus mauvais bilan de la ligue. Et l'équipe Marketing se fait du souci, car les places sont malgré tout chères : la franchise de Détroit est l'une des plus coûteuse à regarder. Quelques fans prétendent que les hauts prix des tickets reflètent la façon dont le nouveau GM Master Yoda a managé le club. Par exemple, ils mettent le doigt sur le fait d'avoir fait venir Dajuan Wagner, payé $12 599 692 cette saison, et qui squattait le banc en début de saison. Heureusement, les attentes pour l'année prochaine sont meilleures. Master Yoda possède trois premiers tours de draft et la franchise sera allégé financièrement avec les fins de contrat de Sheed et LaFrentz.

De critiques vives, qui pouvaient se comprendre, mais que la direction tenait à rectifier. Tout d'abord, la masse salariale infernale a été héritée de la précédente gestion. Non pas qu'elle ait été mauvaise, mais Detroit a été une belle équipe, qui était en fin de cycle avec des contrats de ministres. Le seul ajout a été Dajuan Wagner. Tout d'abord ce choix a été fait car le nouveau staff pensait que les Pistons avaient peut-être un peu plus de potentiel, et pourraient lutter pour les playoffs avec un extérieur d'impact supplémentaire. Ayant flashé également sur Monta Ellis, la décision a été prise de lâcher l'emblématique pivot. Wagner avait effectivement un très gros contrat, mais quelle activité, notamment en défense!


Wagner quitte le Michigan après un passage court mais très apprécié des dirigeants

En ce qui concerne le reste des gros salaires, rien qu'avec les prochaines fins de contrats de Sheed Wallace ($15 023 400), LaFrentz ($5 700 000) ou Nene ($6 601 384), ça fait une économie de 27 millions, ce n'est pas si mal, non?


Le Sheed va laisser seul à Detroit Ray Allen, dernier vestige des 4 fantastiques

Et pour couronner le tout, les Pistons se délestent du contrat de Dajuan Wagner. Après avoir été testé, sans succès, comme remplaçant pour pouvoir développer les jeunes ailiers, il a repris son envol en étant titularisé. Tournant à environ 18 points de moyenne depuis ce changement, avec toujours son peps défensif. Il formait depuis quelques semaines un duo infernal avec Ray Allen, qu'il ne remplacera finalement pas. C'est uniquement pour des raisons d'allégement salarial que Detroit s'en sépare. Souhaitons lui bonne chance, ainsi qu'aux Celtics qui l'accueillent.

Enfin, avec tous les jeunes déjà présents et les trois firsts à venir, la franchise du Michigan, qui va redescendre largement sous le Hard Cap, va pouvoir se reconstruire avec davantage de liberté.


Thabo Sefolosha débarque, la reconstruction est en marche

Sefolosha, Ellis, Schayes, Milicic et les autres ont donc pour mission de recréer une nouvelle dynamique victorieuse, après celle des deux Wallace (Ben et Rasheed), Billups et Ray Allen, ponctuée par cinq participations aux playoffs.

Renouer avec son glorieux passé, Detroit saura-t-il le faire?

Premiers pas pour les nouveaux Pistons

Après le départ de Dajuan Wagner, Detroit avait là l'occasion de voir ce que donnait son nouveau roster. Les dirigeants se demandaient si Ray Allen, dont l'entente avec Wagner était excellente, allait pâtir de ce départ. "Jesus" n'a pas autant cartonné que lors des dernières vagues, étant notamment moins régulier, mais a quand même assuré.


Ray Allen continue à swinguer, même sans son pote Wagner

L'irrégularité, tel a été le plus grand défaut de Thabo Sefolosha. Extrêmement complet, capable de prendre les rennes de l'équipe par moments (19 points à 82%, 8 rebonds et 5 passes contre les Nuggets, 20 points à 70% contre Phila), il peut totalement déchirer à d'autres (2 points face aux Bulls et les Wizards, 0 contre les Nets!). Thabo a tout pour réussir, mais, comme à Boston, il lui faut parvenir à concrétiser le talent qu'il a dans les mains.

La grosse surprise est venue de Brian Przybilla. Arrivé dans la tête du GM principalement pour équilibrer les salaires, Przy a étonné tout son monde. Testé dans le cinq, il a été excellent et pourrait bien garder le spot de titulaire à long terme. 12,1 points à 52% en 28,8 minutes, Brian pourrait bien avoir trouvé là le club qui lui laissera sa chance. Très apprécié de ses anciens dirigeants, tant aux Celts qu'aux Cavs, ceux-ci saluent ses performances.

L'autre grosse satisfaction vient des meneurs, Ellis et Dickau, qui confirment qu'il fallait leur faire confiance. Ils font honneur à leur maître, Chauncey Billups, qui cartonne avec le Magic. Dickau l'a particulièrement challengé, avec 23 points à 10 sur 14. Monta lui a vite montré qu'il était également capable de gros cartons, avec 18 points à 80% et 10 passes contre les Nuggs, ou 28 points à 67% et 9 passes face aux Lakers.


Ellis s'affirme jour après jour comme le futur playmaker de Detroit

Niveau comptable, ce n'est pas encore ça (3 victoires et 6 défaites), mais on sent du mieux. L'équipe est capable du meilleur (+20 contre les Champions de Washington) comme du pire (-38 aux Hawks). A elle de terminer la saison sur une bonne dynamique pour attaquer la saison prochaine avec sérénité.

La curée

En roue libre dans une saison où ils n'ont plus rien à espérer, les Pistons ont quand même dû encaisser une série de défaites à laquelle ils ne s'attendaient pas. 8 défaites et aucune victoire, difficile à avaler, d'autant que, si Ray Allen et Darko Milicic avaient été mis au repos, le cinq comportait des joueurs qui auront un gros rôle l'an prochain, comme Monta Ellis, Thabo Sefolosha, Brian Przybilla ou, à un degré moindre, Brian Butch.

Si sur certains matches Detroit a bien lutté, sur d'autres, les protégés du président Joe Dumars ont été ridiculisés (-31 à Cleveland, -32 à Chicago, mais surtout à domicile -31 contre les Bulls et -45 contre Milwaukee). Le public du Palace d'Auburn Hills a été particulièrement indigné de ces deux valises. Ce qui est compréhensible d'autant plus que les prix des billets sont les plus élevés de toute la ligue, et que les fans n'ont pas désaffecté la salle malgré les piètres résultats. On a entendu les huées dans les travées, notamment à l'encontre des recrues Sefolosha, qui a perdu 6 ballons, et Nene Hilario qui, s'il a pris 11 rebonds, a affiché un vilain 2/12.

En fin de match, Podkolzine (37 pts, 8 rbds, 5 ps, 3 contres) et T.J. Ford (26 pts, 5 rbds, 11 ps, 6 ints à 9/11 dont 5/5 à 3 points), qui ont fait un match monstrueux, tout comme Dalembert, ont été copieusement applaudis par le public adversaire, qui a même lancé des gobelets sur ses propres joueurs à l'entrée des vestiaires.


Nene, pris en grippe, tente d'éviter les projectiles

Le managérat a dénoncé ces agissements par le biais de son GM: "Je comprends que les fans soient abattus, nos joueurs le sont tout autant, mais il faut leur laisser le temps. Montrons-leur que nous les soutenons, pour qu'ils puissent avoir le courage de se relever de cette désillusion".

Pour l'heure, la direction, malmenée pour ses choix douteux, se refuse à parler de démission: "Nous ne quitterons pas le navire en le laissant au plus bas. Nous avons un plan sur plusieurs années, et nous ne partirons qu'après avoir remis la franchise à flot".


Le Sheed, ancien glorieux, ne peut, tête basse, que constater le fiasco

Les supporters de Detroit, qui ont vu partir les icônes Ben Wallace et Chauncey Billups, auront-ils la patience de faire confiance aux dirigeants? Ou bien désaffecteront-ils une salle, qui reste bouillante, mais qui ne fait plus peur aux visiteurs?

Fin du calvaire

La saison des Pistons s'est donc achevée, sur une incroyable série de 20 défaites d'affilée. S'ils n'ont jamais brillé, ils se sont écroulés suite au départ de Dajuan Wagner. Bien entendu, part belle avait été faite aux jeunes, les stars étant mises au repos pour travailler davantage en salle et au niveau technique.

Confiance avait été donnée à Clayton Jamison, qui avait les clés de l'équipe, mais il a largement déçu, notamment avec une adresse catastrophique par rapport aux attentes placées en lui. En revanche, Brian Przybilla a encore confirmé et, s'il n'était pas dans les plans du staff à son arrivée, il est aujourd'hui en pôle pour décrocher le spot de titulaire la saison prochaine à l'aile. C'est la bonne surprise de la saison, avec Dan Dickau, arrivé par le biais du transfert de Chris Garnett, Dickau a parfaitement assuré, surtout après le départ de Chauncey Billups, et resigne pour une saison supplémentaire et un salaire minimaliste (840 850 $).


Le steal Dan Dickau, super rapport qualité/prix, reste à D-Town

Autre resignature, Raef LaFrentz (1 million sur 1 an) qui, s'il prend de l'âge, demeure excellent en intérieur défensif. Les deux seront là pour encadrer la jeune garde la saison prochaine. En revanche, le Sheed ne sera pas prolongé, bien qu'ayant proposé une prolongation. S'il ne prend pas sa retraite, Wallace n'aura pas l'occasion de terminer sa carrière à Detroit, son club historique. Bien entendu, comme Billups, Allen ou Ben Wallace, son numéro sera retiré. L'ensemble de son oeuvre le mérite. Toutefois, le garder aurait posé problème par rapport au nombre de contrats à proposer.


La légende Wallace acclamée par Auburn Hills pour ce qui était peut-être son dernier match avec les Pistons

Maintenant,Detroit aura un regard envieux sur les playoffs, qui apparaissent très loins d'une équipe qui termine à la dernière place de la ligue. Ils supporteront particulièrement les représentants de la Conférence Est.

Ils profiteront de cette post season à laquelle ils ne participeront pas pour faire un peu de scouting, pour la prochaine draft. Trois premiers tours seront à choisir, dont deux qui seront très élevés (Pistons, aux environs de la première place, et Clippers, aux environs de la septième), ainsi qu'un second tour. Etant enfin sous le Hard Cap, ils pourront enfin travailler aux resignatures des éléments en place. Maintenant, reste à voir lesquels colleront avec le projet proposé, car l'objectif n'est évidemment pas de rééditer des saisons comme celle, malgré tout nécessaire, qui vient de s'achever.

Certains membres du groupe seront scrutés avec attention. D'abord, Garnett, Allen et surtout Milicic devront être les leaders, et bien plus influents dans le jeu qu'ils ne l'ont été cette année. Ensuite, de la progression des Thabo Sefolosha (qui a joué 87 matches cette saison), Monta Ellis, Rob Schayes et autres, dépendra la force de frappe du club du Michigan, trop facilement muselé jusqu'alors. Le Suisse sera particulièrement attendu au tournant.


Thabo saura-t-il devenir le grand joueur attendu ?

La saison prochaine, même si bien entendu elle ne pourra être l'année de la plénitude pour tous ces jeunes joueurs, devra révéler tout le talent de cette génération à qui les pleins pouvoirs ont été donnés. Les objectifs seront résolument élevés: les Pistons viseront les playoffs dès l'année prochaine. Même si bien entendu ce but peut paraître une chimère, et qu'il faudra évidemment laisser du temps à cette franchise de prospects, il faudra essayer de lutter pour ces objectifs.

Pour cela, il faudra bien entendu réussir l'intersaison, car d'excellentes équipes telles que New Jersey, Indiana ou Boston n'ont pas réussi à atteindre les PO. Des choix effectués cet été dépendront les prochaines années au Palace d'Auburn Hills, qui ne demande qu'à s'embraser de plus belle.

Pour l'heure, les dirigeants des Pistons souhaitent de bons playoffs à leurs collègues encore en course, en espérant que le trophée reste vers la côte Atlantique, que ce soit à D.C., Chicago, Milwaukee ou autre.

La reconstruction en marche

Alors que Detroit avait statistiquement de très grandes chances (31,4%) d'avoir le premier choix de draft, avec en ligne de mire Greg Oden, ils n'ont pu décrocher que le troisième. Malgré cette déception (Noah et Oden avaient clairement la préférence du staff), les dirigeants sont restés en course dans cette draft talentueuse.

Leur choix s'est porté sur Kevin Durant, un spécimen comparé à Tracy McGrady. En effet, avec sa taille et ses longs bras, il a un profil très particulier. Fort défenseur, attaquant correct mais ayant une belle marge de progression, il pourrait être l'extérieur star qui succédera à Ray Allen.


La star de Texas, Kevin Durant, débarque dans le Michigan

L'autre choix (6ème) s'est porté sur Delonte West. Fort défenseur, lui aussi n'ayant pas encore terminé sa formation, il devrait composer avec Monta Ellis un duo de meneurs explosifs. Et de quoi ne pas se faire de souci pour la succession de Chauncey Billups.


Le punch de Delonte West devrait booster sa nouvelle formation

L'arrivée de ces deux jeunes joueurs (19 et 20 ans) colle avec le projet jeunes de Detroit, qui commence à prendre forme. Alors que la faiblesse était clairement sur les postes de meneur et d'ailier, voilà les Pistons armés sur ces postes. En espérant que ces arrivées permettent de décoller par rapport à la saison calvaire de l'an dernier.

La suite du plan est encore basée sur la draft, puisque la franchise d'Auburn Hills dispose encore d'un premier tour et du premier choix du second tour pour aboutir à un roster qui devrait ressembler à sa forme finale pour la saison à venir. Seuls quelques ajustements pourraient intervenir à la Free Agency, mais la base est en place, avec un effectif plutôt homogène. Detroit a-t-il mangé son pain noir ou bien continuera-t-il à flirter avec la médiocrité? Réponse imminente.

Jeunesse au pouvoir

Après l'arrivée de Durant et West, Detroit a continué sa reconstruction. Disposant du premier choix d'Orlando, les Pistons ont jeté leur dévolu sur Paul Millsap, intérieur très puissant, voire rugueux, petit gabarit, un profil opposé et complémentaire de Darko Milicic.

Intérieur plutôt à l'ancienne, gros bras et très porté par les rudes joutes, Millsap apportera son intimidation lorsque Detroit aura besoin de durcir le jeu. Cet apport manquait à l'équipe depuis le départ de Big Ben pour Golden State.


Le panzer Millsap arrive à Auburn Hills

L'autre arrivée est celle de Jason Smith, pivot en provenance de la petite fac de Colorado State. Tout en finesse, Smith, centre très frêle, a en revanche un toucher intéressant. Là aussi, il devrait contraster avec lecinq titulaire, le tanker Chris Garnett. En revanche, il aura un modèle parfait pour devenir un gros scoreur, tant les moves de Garnett sont une référence.


Jason Smith quitte l'anonymat du Colorado pour tenter sa chance en NBA

Au final, les Pistons modèlent petit à petit leur raquette, en tentant de la rendre la plus complète possible. Faute d'être géniale, puisque la majorité était déjà présente l'an passé, et a reçu la cuillère de bois, l'équipe ne présente aujourd'hui aucun point faible flagrant.

La Free Agency se présente maintenant. Elle devrait être plutôt calme. C'est surtout la présaison qui donnera plus idée sur la valeur de l'effectif. Espérons en tout cas que la dernière place ne devienne pas une habitude dans le Michigan.

Consolider les bases

Detroit a bouclé son effectif lors de la Free Agency, en prolongeant deux joueurs déjà présents l'an dernier.

Le club a décidé de reconduire Nene Hilario, arrivé l'an dernier dans l'échange de Dajuan Wagner. Le volumineux intérieur aura pour mission de relayer la star Darko Milicic, et de développer Paul Millsap, au profil similaire.

Il a choisi de renouveler l'expérience malgré des débuts difficiles dans le Michigan, et le fameux match de Milwaukee (-45 à domicile et jets de projectiles). Il amènera son expérience, s'il ne sert pas de monnaie d'échange à un transfert.


Nene reste pour secouer les arceaux

L'autre renouvellement est celui de Clayton Jamison. L'ancien joueur de Kentucky resigne pour quatre ans. L'ailier progresse régulièrement, et le staff a décidé de lui faire confiance et de lui offrir un beau contrat. En effet, d'obscurs problèmes administratifs de gestion de dossier à la ligue (LaFrentz, coupé, n'avait pas été enlevé de l'effectif, et occupait le 15è poste) ont retardé sa signature. Le staff ayant cru qu'il rechignait à signer, a revu sa proposition à la hausse. Clayton a accepté, s'achetant pour l'occasion une maison à Motown. Avec son nouveau pactole, à lui de justifier la confiance des dirigeants en faisant une grosse saison.

Les lignes extérieures de Detroit sont plutôt bien fournies (Durant, Jamison, Schayes, la surprise Przybilla, Allen, Sefolosha). Il faudra arriver à faire cohabiter tout ce beau monde.

Avec ces joueurs, mais aussi des intérieurs de valeur (Milicic, Garnett, Nene) et des meneurs pleins de punch (West, Ellis, et la révélation Dickau) et des role players intéressants (Butch, Smith, Millsap), Detroit a de quoi faire une bonne saison. Bons derniers, les Pistons ont tout à fait moyen d'abandonner la cuiller de bois.


Rick Carlisle, de retour, a un sacré défi à relever

Même s'ils savent que l'objectif est extrêmement ambitieux compte tenu de la saison passée et de la concurrence exacerbée à l'Est, les troupes d'un coach Carlisle de retour dans sa première formation doivent tout faire pour tenter d'atteindre les playoffs. Pour cela, il faudra cravacher lors des training camps. Le travail sera acharné, mais le jeu en vaut la chandelle.

Des leçons et des surprises

Comme l'an dernier, les camps étaient l'occasion de voir évoluer les nouvelles têtes avec les joueurs restés au club. Le moment surtout de voir si les Pistons allaient décoller ou continuer à être les cancres de la ligue. Premières instructions:

Chris Garnett C 28 6'11'' 275 A- C- D- B B- C
Jason Smith C 20 7'0'' 215 B C D+ B- C+ A
Brian Butch C 23 7'0'' 225 B- C- D+ B- C+ B
Darko Milicic PF 25 7'0'' 245 A- C D+ A- B C
Nene Hilario PF 28 6'11'' 260 B D+ C- C+ A- C
Paul Millsap PF 20 6'8'' 258 B C- F+ B+ B- A
Kevin Durant SF 19 6'10'' 205 B C+ C A C+ A
Clayton Jamison SF 25 6'8'' 210 B- B+ C B+ C A
Rob Schayes SF 25 6'10'' 219 B B C B C- B
Brian Przybilla SF 25 6'8'' 243 C+ B+ C- B- C C
Ray Allen SG 35 6'5'' 205 B- A B- B- C- C
Thabo Sefolosha SG 23 6'5'' 215 B- B+ C+ A- C A
Delonte West PG 20 6'4'' 180 C A- A- (anciennement B) A- C- A
Monta Ellis PG 20 6'3'' 175 C- A- A- B- D+ A
Dan Dickau PG 32 6'0'' 170 C B+ B B- D+ D

De ces camps, difficile de faire un bilan positif ou négatif. Les lignes intérieures sont plutôt décevantes, avec Chris Garnett et Darko Milicic, pourtant jeune, qui ont perdu en tenue de balle. On espère que le Serbe gardera son toucher. Butch devrait se voir préférer Jason Smith, tandis que Nene a progressé en attaque, mais régressé en défense. Dommage, car on l'aurait plus vu prendre le relais de Darko, en tenant l'intérieur adverse.


Darko doit absolument rester au top pour que Detroit puisse espérer quoi que ce soit

La bonne nouvelle est la progression très intéressante de Paul Millsap qui, s'il ne sera jamais un artiste, s'est montré à son avantage, tant à la marque qu'au rebond ou en défense.


Paul Millsap, futur big man?

Nos trois jeunes ailiers (Schayes, Durant, Jamison) se sont tous trois montrés à leur avantage. C'est Clayton Jamison, fraîchement resigné, qui devrait débuter dans le cinq, même si rien n'est figé.

Przy ne bouge pas, Ray limite très bien la casse, à pourtant 35 ans, et Thabo a une évolution assez étonnante. Il régresse au shoot de loin, mais est meilleur en pénétration et surtout en défense. Au final, il est plus complet, et devrait être davantage présent que l'an dernier.

Pour terminer, Delonte West devrait être capable de réaliser d'emblée une grosse saison. Ayant fait de gros progrès en défense et surtout dans le playmaking, il aura peut-être un temps d'avance sur Monta Ellis, qui sort néanmoins d'une saison où il a beaucoup plus. Du coup, Dan Dickau, qui garde toujours la forme, pourrait voir son temps de jeu réduit à portion congrue.


D-West a bien travaillé, à l'instar de Monta Ellis l'an dernier

Au final, les coaches, et Rick Carlisle principalement, sont déçus de leurs intérieurs, surtout dans une Conférence Est qui s'annonce encore plus impitoyable que l'an dernier. En revanche, les extérieurs, en berne l'an dernier, devraient être une menace bien plus importante à l'avenir. Le trio à la mène pourrait vite faire oublier Chauncey Billups, qui n'a pas encore trouvé sa destination après avoir été transféré à Orlando.

Que la fête commence!

La saison va reprendre, avec pas mal de questions du côté du Michigan.

Cuillers de bois l'an dernier, les Pistons n'ont encore pas fait d'étincelles cette saison. Peu étonnant compte tenu du fait que ce sont les remplaçants qui ont joué, comme à l'habitude, afin de voir ce que pouvaient apporter certains joueurs avec plus de temps de jeu.

Avec 6 victoires et 16 défaites, évidemment, pas de quoi pavaner, mais on a eu quelques indications intéressantes. Tout d'abord, le club a bien fait de resigner Clayton Jamison. Replacé à un poste de shooting guard qui n'est pas son positionnement habituel, il a fait du bon boulot (12,9 points, 5,5 rebonds, 2,5 passes). Il sera difficile de choisir entre lui, le all around Kevin Durant, resté en retrait, et les deux scoreurs Schayes et Przybilla.


Kevin Durant, nouveau et l'un des 4 ailiers en concurrence

A la mène, l'étonnant Dan Dickau a montré qu'il était toujours là. Depuis qu'il est à Detroit, il est comme un poisson dans l'eau, et ça se sent. Du coup, malgré le fait que le GM adore Delonte West et Monta Ellis, il pourrait avoir du temps de jeu.

Si on attendait Nene, en revanche, Paul Millsap n'était pas prévu à un tel niveau. Le staff pourrait avoir déniché une perle. Là aussi, le trio de power forwards, Milicic-Hilario-Millsap est excellent.


Chris Garnett, toujours au centre de la raquette de Detroit

En revanche, au poste de pivot, le remplaçant de Chris Garnett n'a pas vraiment été trouvé. Ni Jason Smith, ni Brian Butch n'ont crevé l'écran, même si aucun des deux n'a démérité (9,7 points, 6,8 rebonds pour Smith, 10,7 points, 6,4 rebonds pour Butch). Le puissant Garnett (2m10, 125 kilos) sera toujours la tour de l'équipe, d'une équipe qui pourrait tester le "tall ball". En effet, Rick Carlisle n'excluait pas d'aligner un cinq: Durant-Jamison-Schayes-Milicic-Garnett, afin de profiter de la polyvalence de Durant et Jamison, et de la patte de Rob Schayes autour de l'inamovible duo intérieur. Cependant, peu probable que Ray Allen, toujours si fort malgré le poids des ans, perde sa place dans le cinq. Si l'idée titille le coach, elle ne devrait pas être tentée dès le début.

Encore dans le flou, ne sachant pas encore vraiment quel est leur niveau par rapport à la concurrence, les Pistons sont impatients de démarrer. De toute façon, même si la draft n'a pas permis de récupérer Greg Oden ni Joakim Noah, la saison ne peut pas être pire que la dernière à Motown!

Plutôt pas mal

Au bout d'un mois et demi, Detroit affiche un gros mieux par rapport à l'an passé. Sans jouer parmi les gros bras, ils luttent pour une place en playoffs. Avec 10 victoires et 12 défaites, les Pistons sont neuvièmes, juste derrière Miami et sa star Vince Carter.

Darko toujours aussi présent, on attendait de voir ce que donneraient les petits nouveaux.D-West est impeccable, il permet d'imprimer un super rythme en duo avec son comparse Monta Ellis. Les deux forment une paire excellente et qui laisse augurer d'un bel avenir. Kevin Durant, sans se faire remarquer, fait dans la polyvalence, ajoutant 7 rebonds à ses 8,6 points, et sa défense. Enfin (Jason Smith n'ayant pas encore posé le pied sur le parquet), Millsap continue d'épater, challengeant bien Nene, qui le domine malgré tout au rebond.

Ray Allen, qui avait un peu marqué le pas dans la saison galère de l'an dernier, a repris sa marche en avant: 19,3 points, 6,6 rebonds, 4,4 passes. Globalement, l'effectif est plus équilibré, et si personne ne flambe vraiment, les failles sont rares. Ainsi, quand "Jesus" est dans un mauvais jour, le Suisse Sefolosha peut prendre le relais sans problème. Les meneurs sont interchangeables sans qu'il y ait la moindre influence sur le tempo de l'équipe. Les solutions à l'ailes sont interminables, entre Durant, Jamison, Schayes et Przybilla, qui est un peu décevant. Ayant progressé après sa saison à 14 points de moyenne, on attendait un peu plus de lui, mais la concurrence semble lui peser. Un ou deux de ces ailiers pourrait quitter le Michigan en cas d'offre intéressante.


Jesus a le sourire et l'équipe tourne bien

Inside, Garnett, moins sollicité que l'an dernier, où il avait déjà moins de tickets shoot qu'aux Clippers, fait le boulot. On peut toujours compter sur ses gros bras même si, à 28 ans, il fait figure de vieillard étant donné que les autres anciens sont dans leur dernière année de contrat. Au moins, Detroit a son assurance tout risque derrière le plus délié Milicic.

Auburn Hills semble se rabibocher avec son équipe, et la soutiendra pour tenter d'accrocher une huitième place de conférence qui ravirait tout le peuple de Motown.

Retour à la... normale

Après de bons débuts, les Pistons sont maintenant tombés dans leurs travers, dégageant maintenant un bilan de 23 victoires pour 34 défaites. Rien à voir toutefois avec la saison dernière, terminée avec la lanterne rouge.

Malgré tout, le staff en attendait un peu plus de cette saison, notamment suite au retour de Rick Carlisle dans le premier club qu'il a entraîné. Une opportunité s'est présentée et, après hésitation, le départ de Darko Milicic a été entériné.


Darko quitte Detroit après avoir laissé son empreinte

Milicic était tout simplement le franchise player de Detroit, après les départs de Billups et les deux Wallace. En sept ans et demi, il a compilé presque 10 000 points (deuxième derrière Ray Allen), plus de 5 600 rebonds (premier), plus de 800 contres (deuxième derrière Ben Wallace), pour 586 matches. Nul doute qu'il verra son maillot retiré à la fin de sa carrière, qui est encore loin, puisqu'il n'a que 25 ans, malgré toute son expérience.

Etant donné le manque de résultats, les dirigeants ne souhaitaient pas forcément conserver un gros salaire, et ont opté pour continuer à servir de pépinière. En effet, c'est Andrea Bargnani qui rejoint le Michigan, en provenance des Clippers, qui l'ont sélectionné l'an dernier (cinquième choix). La frontline est donc entièrement composée d'anciens joueurs de LAC, puisque Chris Garnett était arrivé l'an dernier en échange d'Araujo.


Bargna aura la lourde pression d'arriver derrière une star. Saura-t-il l'assumer?

L'Italien, très apprécié des dirigeants, a un très gros potentiel. Alors que Milicic plafonnait, lui doit se développer dans cette équipe de jeunes loups. Avec un bon toucher, bon défenseur, il n'a bien entendu pas l'envergure de Darko, mais à 20 ans, il a l'avenir devant lui, surtout dans un club qui n'a pas d'objectif à court terme.

Dans le cadre de l'échange, Detroit a dû couper Dan Dickau (lui aussi ancien Clipper) et Brian Przybilla (pourtant à 14 points), deux joueurs très appréciés. C'était obligatoire pour ne pas avoir de sureffectif. Ils laisseront tous deux de bons souvenirs, et c'est avec un pincement qu'ils ont dû voir leur contrat résilié.

Mikel Crum et Matt Harpring, arrivés pour rendre l'échange faisable, n'entrent pas dans les plans d'avenir de la franchise. Aussi, eux aussi ont aussitôt été coupés, même s'ils sont des joueurs de bon niveau. Si Harpring est en fin de carrière, il n'est pas crâmé, Crum a encore de belles choses à faire valoir. Avant l'arrivée de... Bargnani, il était à 14 points et 6,9 rebonds de moyenne. Malgré tous ces bons points, il était évident qu'ils ne pouvaient pas être prioritaires, du fait de l'abondance de biens sur les postes qu'ils occupaient.

La direction a décidé de prendre le pari de deux joueurs: Serhiy Lishchuk et Martell Webster. Pour ces deux hommes, ils auront l'opportunité de montrer ce qu'ils valent pour la première fois. En effet, ils n'ont pas encore foulé les parquets, bien que tous deux soient sous contrat l'an passé. Pour Lishchuk, il sera testé en pivot remplaçant, puisque ni Brian Butch ni Jason Smith n'a encore complètement convaincu derrière Garnett.


Webster devra savoir saisir sa chance

Webster, à priori bon shooteur, tentera de faire sa place dans un profil de scoreur à la Ray Allen, toutes proportions gardées. Il permettra de tripler le poste deux, avec des qualités très différentes de celles de Thabo Sefolosha.

La fin de saison sera maintenant sans pression, car il apparaît clair que Motown ne sera encore pas en playoffs cette année. Au moins l'équipe laisse-t-elle six formations derrière elle, ce qui est forcément mieux qu'un an auparavant. Que quelques joueurs se révèlent, et l'avenir, avec une masse salariale très faible (l'an dernier, elle était la plus haute de la ligue, avec 82 millions). Dans le cas où Ray Allen prendrait sa retraite, ce seront presque 50 millions qui auront été économisés en un an, à l'issue de la saison.

En attendant, Jesus sera le dernier historique au milieu de la jeune escouade. Charge à lui de faire grandir ce petit monde pour l'amener à marcher sur ses traces.

C'était dans l'air du temps... Après le départ de Darko, le staff avait décidé définitivement que, quitte à perdre, il fallait monter une équipe qui serait capable de faire de meilleures choses à l'avenir. Milicic a rejoint les Clippers, l'ancienne équipe de Chris Garnett, qui devient, lui, un Chicago Bull. En effet, un accord a été trouvé avec la franchise chicagoane au sujet d'un trade qui envoie le centre de D-Town dans l'équipe de son homonyme Kevin.

Avec Nene Hilario et Ray Allen FA (même si le staff est loin d'exclure de les conserver, surtout Ray qui restera de toute façon, s'il le souhaite), les plus vieux joueurs auront 25 ans.


Le remplaçant de Garnett (qui est accompagné de Brian Butch) est James Hughes. Après avoir tenté, en faisant de grosses offres, d'attirer des cadors tels qu'Andrew Bogut, Stephon Traylor, Sean May, Aaron Gray, Pavel Podkolzine, sans succès, la direction a décidé de voir les choses différemment, en prenant un pari. A l'instar de Bargnani, James Hughes n'offre pas de garantie, mais peut progresser avec le reste de l'équipe.

Lui qui avait failli être drafté par Detroit (le choix s'était finalement porté sur Millsap) rejoint finalement les Pistons, au bout d'un an. Resté en réserve l'an dernier, il sera davantage sur le devant de la scène cette année, puisqu'aucune star ne lui barrera la route (Jason Smith est l'autre centre du groupe). Autre point important, le premier tour de l'an prochain accompagne la transaction et, compte tenu de la saison écoulée pour Chicago, il peut être autour de la 10-15ème place, ce qui n'est pas forcément garantie d'avoir un gros joueur, mais peut être intéressant. Toute fois, la saison dernière où, malgré la dernière place, l'équipe n'a choisi qu'en troisième position, perdant Greg Oden et Joakim Noah, a montré qu'il ne fallait jamais trop compter sur la lotterie.

Autre nouvelle, après seulement un an, Rick Carlisle, qui n'a pas franchement réussi son retour, n'est pas conservé par le club. Malgré un léger mieux, il a été décidé qu'il n'était pas le coach idoine pour sa jeune formation. C'est un vrai mentor qui le remplace, en la personne de Tom Izzo, le légendaire entraîneur de Michigan State. Local, il fut Champion NCAA avec les fameux "Flintstones", Mateen Cleaves, Morris Peterson et Charlie Bell, accompagnés de Jason Richardson, Andre Hutson ou A.J. Granger. Véritable icône dans la fameuse université de Magic Johnson, il effectue maintenant le grand saut vers la NBA. Pour lui comme pour les Pistons, il y a une opportunité exceptionnelle de profiter des circonstances pour faire de belles choses.

Reste maintenant à la concrétiser, ce qui ne sera pas la partie la plus simple.

Après avoir fait lever les foules d'Auburn Hills pendant des années, c'est maintenant au tour de leurs maillots de s'élever dans les hauteurs de la mythique arène de Detroit.

Ray Allen, Ben Wallace et Chauncey Billups, membres des "quatre fantastiques", raccrochent donc leur sneakers. A l'époque, leur complémentarité avait fait naître cette comparaison avec le Comic: Billups le cérébral en Mister Fantastic, l'élégant Ray Allen en Jane Storm, la tête brûlée Rasheed Wallace en Johnny Storm, et la force brute de Ben Wallace en Ben Grimm. Qui de mieux pour fêter ces trois-là que le quatrième larron, Rasheed Wallace, en maître de cérémonie disjonté? Si Big Ben (Golden State) et Mister Big Shot (Orlando, puis Indiana) étaient partis de la franchise qui les a rendus stars, Ray "Jesus" Allen en était encore le franchise player. Célébrés devant leurs anciens coaches (Larry Brown, Rick Carlisle, Flip Saunders) et coéquipiers (Rip Hamilton, Darko Milicic, Dajuan Wagner, Tayshaun Prince, Mehmet Okur), c'est le regard embué que les trois mettent fin à leur glorieuse carrière. De son côté, Wallace, exilé à Chicago l'an dernier, pourrait revenir à Motor City pour une dernière danse.


Si Billups a trouvé ses successeurs (Monta Ellis et Delonte West), cela n'a pas été le cas pour Wallace (Garnett est parti, et James Hughes devra se montrer digne du poste), et Ray Allen sera très difficile, voire impossible, à remplacer. Thabo Sefolosha, arrivé de Boston il y a un peu plus d'un an, devra faire de son mieux, dans son propre style, certainement moins délié que l'un des joueurs les plus élégants de la ligue.

Si le passé a été honoré, l'avenir se présentait également, avec la draft, où les Pistons bénéficiaient du septième strapontin. A l'image de Kevin Durant l'an dernier, le choix a été porté sur un magnifique prospect, en la personne d'Alexis Ajinça. Le Français a un physique très particulier, grand et frèle, avec des mains très intéressantes pour sa taille. Il pourrait naviguer entre les postes 3 et 5, grâce à sa vitesse, et peut-être dans l'optique d'un jeu en run and gun (également la tasse de thé d'Andrea Bargnani).


N'ayant flashé sur aucun arrière shooteur, pour faire la paire avec Thabo, le club aura finalement porté son choix sur l'ancien Palois. Restent maintenant deux places à attribuer, au second tour, qui pourraient être intéressantes. En effet, si aucun joueur encore disponible n'est une priorité absolue (certains se démarquent tout de même), nombre d'entre eux sont considérés comme intéressants.

Avant la Free Agency (où le club disposera d'un gros pécule, presque 20 millions), il faut continuer le travail du projet jeunes, et concrétiser la politique menée depuis deux saisons.

Après Ajinça, Detroit disposait de deux choix au second tour pour tenter de piocher de bonnes affaires. Le staff a jeté son dévolu sur James Lang et Steve Logan.

Lang, 19 ans, arrive dans un rôle identique à celui de James Hughes. Lang, 2m08, 136 kilos, est un modèle à polir, encore très brut, mais avec un formateur comme Tom Izzo, il doit pouvoir arriver à réaliser de belles choses.


Steve Logan, lui, est un meneur un peu fou fou, pas encore très à son aise dans la direction du jeu. Malheureusement pour lui, il ne sera pas conservé, le club souhaitant disposer d'une place libre pour recruter un agent libre.


Disposant d'une belle manne (délibérément, le parti a été pris de ne pas tenter de ne pas chercher à recruter une grande star), le club souhaitait recruter un pivot et un combo guard. Au cun contrat n'a été proposé aux joueurs du club, même pas à Nene Hilario, qui n'aura jamais fait son trou dans le Michigan.

Pour le pivot, le club avait opté dès le départ pour Roy Hibbert. Ayant beaucoup progressé l'été dernier, il semble être un bon potentiel pour garder la jeune raquette de Motown. Ayant déjà fait une grosse offre au départ, les Pistons l'auront augmentée jusqu'à atteindre 6,2 millions par an pour cinq ans, ce qui en fait d'ores et déjà le plus gros salaire du club (devant Jamison et ses 5,5 millions). Il lui faudra maintenant confirmer les grosses attentes placées en lui.


L'autre recrue est le filiforme Quincy Douby, un ancien second tour qui arrive d'Atlanta. Alors qu'au départ, Detroit semblait lui préférer son coéquipier, Jesus Cooper, davantage meneur naturel, les Pistons auront changé leur fusil d'épaule, donnant la priorité au sniper des Hawks, qui se voit récompensé de son bon début de carrière. Surtout, sa façon de jouer devrait lui permettre de naviguer entre les postes 1 et 2, pour facilement compléter les postes arrière. Il apportera aussi ses capacités de shooteur exclusif, mission laissée vacante par le retraité Ray Allen.


L'effectif est maintenant paré partout, jeune et talentueux, et sera certainement la base pour les prochaines saisons. Pensez-donc, le doyen a 26 ans, et ses suivants 24. Sept joueurs ont 21 ans ou moins (sans compter Logan, coupé), soit la moitié de l'effectif. Surtout, aucun n'est prévu comme role players, tous sont de très beaux prospects, et auront leur rôle à jouer pour ces prochaines années.

Enfin le sourire est de mise, et le Palace peut espérer enfin revoir le chemin des playoffs.

Après cette Free Agency très active, Tom Izzo retrouvait ses joueurs pour les Training Camps:

Roy Hibbert C 22 7'3'' 272 B C- D+ A- A- B
James Lang C 19 6'10'' 300 B- D+ F+ B+ (B) B (anciennement C+) A
James Hughes C 23 6'10'' 217 B- D+ D- A- C+ C
Jason Smith C 21 7'0'' 215 B- C D+ B C+ A
Alexis Ajinca PF 18 7'0'' 205 B- C+ C- A- B A
Paul Millsap PF 21 6'8'' 258 B C- F+ A- B- A
Andrea Bargnani PF 21 6'10'' 225 B- B+ D A- C+ B
Kevin Durant SF 20 6'10'' 205 B- B- C A B- A
Clayton Jamison SF 26 6'8'' 210 B- A- C A- C B
Thabo Sefolosha SG 24 6'5'' 215 C+ A- C+ A- C B
Jahsha Bluntt SG 23 6'5'' 210 C A- C B+ (anciennement B-) C B
Ronnie Brewer SG 22 6'7'' 220 B- B C- A C- B
Quincy Douby PG 24 6'3'' 175 B- A A- B+ C- A
Delonte West PG 21 6'4'' 180 C A- B+ A C- B
Monta Ellis PG 21 6'3'' 175 C- A A B- D+ B

Un camp très positif, puisque tout le monde a globalement très bien progressé. Les trois recrues, Hibbert, Bluntt et Douby, ont été les plus en vue. L'ancien centre de Georgetown est peut-être même de la trempe des Ewing, Mourning et Mutombo. Douby, lui, est peut-être une excellente affaire, tant il est ultra complet. Il n'y a véritablement aucune déception, tous ont bien travaillé. La belle affaire vient de James Lang, qui a pris une très belle dimension, lui qui vient tout juste d'être drafté au second tour. La bonne tendance allait se confirmer à la présaison, où les joueurs ont réalisé de belles performances, quelles que soient les rotations mises en place, et ce en l'absence de Douby, Hibbert et Ajinça, laissés au repos.


Le début de saison est bon lui aussi, puisque l'équipe pointe à la quatrième place à l'Est, avec 5 victoires et 3 défaites, avec pourtant 6 matches à l'extérieur. La performance est remarquable, d'autant que les trois équipes qui l'ont emporté sont Denver, New Orleans et Washington, soit les vainqueurs des cinq derniers titres. Au niveau statistique, tous les voyants sont au vert, tant en attaque qu'en défense (cinquième attaque aux points, huitième en défense,septième à l'adresse aux shoots, cinquième à trois points, septième défense à l'adresse).

Bref, en gros, après trois ans difficiles depuis la reprise en main par la nouvelle direction, enfin le vent tourne. A la limite, le plus gros souci est de trouver la bonne hiérarchie dans une rotation de quinze joueurs opérationnels. Pleine de légèreté, la jeune escouade n'a plus qu'a continuer comme elle a commencé, pour enfin retrouver le chemin des playoffs.

Après la disette, Detroit a enfin retrouvé les playoffs, après une saison à 51 victoires (6ème à l'Est). L'équipe a su trouver un nouvel allant avec sa nouvelle hiérarchie. Le symbole de cette pêche qui caractérise Detroit est son nouveau leader, Quincy Douby. Dans l'ombre aux Hawks, où il n'était que remplaçant, les Pistons n'ont pas hésité à lui offrir un contrat de quatre ans, et il a largement rendu la confiance placée en lui. Magnifique tout au long de la saison, formidable attaquant (27,3 points, 9,9 passes, avec des superbes pourcentages, 49,1% dont 46,6% à trois points) mais aussi très présent en défense, il est le Monsieur plus, qui a réussi l'exploit non négligeable de mettre Monta Ellis et Delonte West sur le banc. En plus d'emmener son équipe en playoffs, il enchaîne les récompenses individuelles: convoqué au All Star Game et All NBA 1st Team, en attendant peut-être d'être élu Most Improved Player, concours dont il est le favori.


Douby n'est pas la seule satisfaction de la saison. Le pivot Roy Hibbert, après avoir fait une belle saison rookie sans être drafté, a encore pris une dimension supérieure à Detroit (16,6 points, 11,1 rebonds et 2,4 contres). Andrea Bargnani, lui, a bien tiré son épingle du jeu alors qu'il n'était pas prévu comme titulaire. En numéro 4 moderne, capable de s'écarter pour envoyer quelques banderilles de loin, il a fait du dégât. La jeune garde (James Lang, Ajinça) progresse tranquillement derrière des lieutenants bien présents (Sefolosha, Millsap, Jamison, Hughes).


Motown est donc de retour en postseason, contre l'excellente équipe de Toronto, certainement pas l'adversaire le plus évident à affronter pour des débuts à ce stade de la compétition pour la quasi totalité de l'effectif. Dans une série folle, les Pistons sont allés gagner, assez largement, deux rencontres au Canada. A domicile, dans un match très tendu, les deux équipes allaient se rendre coup pour coup. Douby allait manquer le dernier shoot, permettant aux Raptors de revenir dans la série. Revigorés, ils allaient donner une leçon de basket aux hommes de Tom Izzo, dans le sillage d'un Mike Gélabale étincelant.


Bien remonté, Toronto a récupéré l'avantage du terrain, bien relatif étant donné que toutes les rencontres ont été remportées par l'équipe visiteuse. Sans pression, ils donneront tout face à une formation sans grosse faiblesse et difficile à jouer.

Pour le reste, l'intersaison est déjà terminée, puisque le club s'est défait de ses trois choix de draft, contre les deux à venir dans un an des Utah Jazz. De plus, les deux seuls joueurs en fin de contrat ont été resignés: Jason Smith et Monta Ellis seront toujours des Pistons l'an prochain. Une bonne nouvelle, pour la continuité recherchée autour de 15 joueurs opérationnels et capable, tous, d'apporter leur écot à l'équipe.

Une belle saison à terminer, voilà une belle mission pour Kevin Durant et ses coéquipiers.

Finalement, Detroit n'aura pas réussi à garder le cap, et aura été éliminé au bout du suspense par une très belle équipe de Toronto, encore en course pour aller chercher le titre au stade des Finales de Conférence.


Malgré la déception de l'élimination, la saison est très positive, et le club semble s'être remis sur de très bons rails avec ce groupe, qui sera inchangé la saison prochaine.

Tom Izzo, conforté dans ses fonctions, attendra, en bon formateur, de voir tous ces jeunes bien progresser comme ils l'ont faits l'an dernier. L'objectif est de faire encore mieux que l'année écoulée, et pourquoi pas accrocher un des quatre premiers spots de la conférence pour bénéficier de l'avantage du terrain, qui aurait pu être bien utile contre les Canadiens.


Sans choix, Detroit aura un oeil attentif sur la draft, et notamment sur les choix des Utah Jazz, à qui ils ont cédé leurs droits lors de la lotterie des débutants. Si le staff n'exclut pas de libérer une place dans l'effectif pour accueillir un joueur qui apporterait un vrai plus, le scénario le plus probable est toutefois de ne pas avoir de nouvelle de la franchise de Michigan lors de toute l'offseason.

Goûtant à une quiétude dont ils ne sont pas coutumiers, les Pistons auront du temps pour travailler à leur avenir. Souhaitons-leur beaucoup de succès pour la prochaine saison, ainsi que les suivantes.

Toute l'équipe des Pistons tenait à remercier toute la communauté de la ligue pour les derniers votes qui ont vu le meneur de jeu, Quincy Douby, élu Most Improved Player, et le GM, master yoda the real one, élu GM de l'année.

Pour le premier, qui sort d'une saison très complète où il fut élu dans la All NBA 1st Team, c'est le couronnement d'une année faste (troisième scoreur, cinquième passeur, cinquième à l'adresse -fait rare pour un joueur shootant autant-, septième à l'adresse à trois points).

Citation :

Comme tous les spécialistes l’vaient prévu, c’est Quincy Douby qui a remporté le titre de Most Improved Player NBA Legend cette saison… On pouvait en effet s’y attendre : de 5.5 pts et 3.5 ast, ce Monsieur est devenu un des tous meilleurs joueurs de la ligue en tournant à 27.3 pts et 9.9 ast, obtenant une place de titulaire au All-Star Game et une place en All League First Team. J.R. Smith et Josh McRoberts complètent le podium.

La distinction du GM a une saveur toute particulière, car beaucoup se posaient des questions sur le managérat à la vue, il y a peu, d'une masse salariale mirobolante pour peu de résultats. Malgré la perte du franchise player, Ray Allen, le club a su se ressaisir, et c'est un vrai plaisir de le voir récompensé par ses pairs, en espérant que ce succès se confirmera sur le long terme.

Citation :

Les Pistons sont à la fête, et c’est Master Yoda the Real One qui remporte le titre de GMOY. N’ayant pas hésité à se séparer de ses gros salaires, il a laissé la place à la jeune garde et a eu un flair énorme en recrutant Roy Hibbert et Quincy Douby grâce à son cap. Les Pistons, même s’ils viennent d’être éliminés au premier tour, font désormais très peur à l’Est. Gyom et Myster complètent le podium.

Malgré la déception de l'élimination, la saison est très positive, et le club semble s'être remis sur de très bons rails avec ce groupe, qui sera inchangé la saison prochaine.